Le Pont du Gard est un impressionnant aqueduc romain antique qui servait d’élément principal du canal de 50 km de long qui transportait l’eau entre la source d’Uzès et la colonie romaine de Nemausus (Nîmes).
Créé il y a 2000 ans, au 1er siècle de notre ère, cet aqueduc reste à ce jour l’aqueduc romain le plus haut de tous les temps et, avec l’aqueduc de Ségovie, l’un des mieux conservés.
Pont du Gard : Ancien pont romain
Construit en 15 ans environ, en l’an 50, à l’aide de 30 millions de pierres calcaires, l’aqueduc du Pont du Gard se présente sous la forme de trois ponts en arc superposés.
Le sommet du pont comporte un canal de transport d’eau avec une pente constante de seulement 2,5 cm d’un côté à l’autre du pont.
Les architectes romains avaient accès à des techniques de construction très impressionnantes, qui leur ont permis non seulement de créer ce réseau d’aqueducs de Nîmes de 50 kilomètres en peu de temps, mais aussi de le faire perdre seulement 17 mètres de hauteur sur toute sa structure qui passe par des passages souterrains et à travers de nombreuses montagnes.
La pente globale de l’ensemble du réseau d’aqueducs de Nîmes n’est que de 1 sur 18 241, ce qui est bien inférieur à celle de nombreux autres aqueducs romains.
Le Pont du Gard mesure aujourd’hui 48 mètres de haut et 275 mètres de long, mais dans son état d’origine, il était beaucoup plus long, avec 360 mètres.
Sa conception en arc à trois niveaux était révolutionnaire pour l’époque, puisqu’il parvenait à enjamber le Gardon grâce à un arc central de 24,5 m de large, un record pour une structure construite au 1er siècle après J.-C..
L’ensemble de la construction comportait 64 travées (6 dans la section la plus basse, 11 au milieu et 47 dans la plus haute), bien qu’il manque aujourd’hui 12 arches dans la section supérieure.
Le pont du Gard est la structure la plus importante du réseau d’aqueducs de Nîmes, long de 50 km, qui a été créé en 50 après JC.
À cette époque, la structure entière est tombée en désuétude, et le colmatage naturel et le manque d’entretien ont provoqué une accumulation de matériaux naturels qui ont bloqué l’écoulement de l’eau.
Au lieu de tomber en ruine comme la majorité du réseau d’aqueducs de Nîmes, le Pont du Gard a réussi à survivre grâce à sa capacité à être utilisé comme pont piétonnier.
Les seigneurs et évêques locaux étaient tenus de préserver le pont en état de fonctionnement, en collectant des péages et en maintenant cette structure en bon état.
Au XVIIe siècle, le pont était toujours opérationnel, mais certaines de ses pierres étaient endommagées, manquantes ou avaient été pillées.
Au 18e siècle, cet aqueduc historique a commencé à attirer de plus en plus l’attention des gouvernements locaux et de la communauté internationale, et il est finalement devenu un point de repère touristique très connu.
Après le XVIIIe siècle, plusieurs efforts organisés par l’État français et les autorités locales ont permis de restaurer et de préserver la structure du pont du Gard.
En 2000, le Pont du Gard a finalement été entièrement transformé en site du patrimoine historique, transférant la circulation piétonne de celui-ci vers un centre d’accueil voisin.
L’aqueduc et la zone panoramique entourant immédiatement le Pont du Gard sont protégés par le Monument historique français (1840), la loi française (1930) et le site du patrimoine mondial de l’UNESCO (1985), où il a été décrit comme un chef-d’œuvre de la création humaine, au même titre que le Taj Mahal et la Grande Muraille de Chine.
Histoire du Pont du Gard
Origines
Les origines de l’aqueduc du Pont du Gard remontent aux premières années du Ier siècle de notre ère, lorsque le gendre et l’aide de l’empereur romain Auguste, Marcus Vipsanius Agrippa, fut chargé de gérer l’approvisionnement en eau de Rome, de l’Italie et de toutes ses nombreuses colonies.
En tant que magistrat principal (aedile), Marcus Vipsanius Agrippa a élaboré des plans, réuni des fonds et organisé les travaux pour la création de plusieurs grands réseaux d’aqueducs, le réseau de Nîmes étant le plus grand et le plus durable.
Alors que l’ancien consensus commun était que les travaux sur le réseau d’aqueducs de Nîmes ont commencé vers 19 avant J.-C., des découvertes plus récentes ont confirmé que la majorité des tunnels qui ont été utilisés pour transférer l’eau de la source d’Uzès à la colonie romaine de Nemausus (Nîmes) ont été construits entre 40 et 60 après JC.
Cette hypothèse a été confirmée par plusieurs découvertes de pièces de monnaie ouvrières dont la mise en circulation n’est pas antérieure au règne de l’empereur romain Claude (41-54 après J.-C.).
Les historiens modernes affirment que l’ensemble de la construction du réseau d’aqueducs de Nîmes s’est déroulée entre 40 et 60 après J.-C., qu’elle a duré environ 15 ans et qu’elle a fait appel à une main-d’œuvre comptant entre 800 et 1000 ouvriers.
Les pierres utilisées pour la création du pont-aqueduc du Pont du Gard provenaient d’une carrière située à seulement 700 mètres du pont lui-même.
Après l’Empire romain
Le réseau d’aqueducs de Nîmes est resté en usage régulier entre le 1er et le 4e siècle de notre ère, mais la chute de l’empire romain et l’arrivée de plusieurs vagues d’envahisseurs ont réussi à perturber la région et à faire disparaître presque totalement les efforts d’entretien qui permettaient d’éviter que les tunnels d’eau ne se bouchent et que leur structure soit sûre.
Par la suite, au fil des décennies, des parties du réseau d’aqueducs ont commencé à être endommagées, pour finalement ne laisser que des parties des voies d’eau en usage actif au 6e siècle de notre ère.
À ce moment-là, le réseau d’aqueducs de Nîmes a cessé d’être opérationnel sur sa plus grande partie, obstrué par des incrustations, des pourritures végétales, des débris et perdant de l’eau via une construction déstabilisée.
Alors que la dégradation naturelle et le pillage ont compromis le réseau d’aqueducs de Nîmes, les autorités françaises et les gouverneurs locaux ont réussi à préserver le pont-aqueduc du Gard, car il était activement soumis à un péage, seul moyen rapide et fiable de traverser la vallée du Gardon, et ces fonds étaient utilisés pour son entretien.
Un autre facteur qui a contribué à l’absence de dégâts supplémentaires sur le pont est le fait qu’il n’était pas situé dans une région très peuplée de France.
Les constructeurs du Pont du Gard l’ont placé à l’endroit qui se prêtait le mieux au transport de l’eau, et non à proximité de routes ou d’agglomérations importantes.
Cela a permis de réduire la circulation des piétons et des marchandises dans la région, et d’éviter que le pont ne soit soumis au stress d’une utilisation publique constante.
Malgré cela, pendant des siècles, le Pont du Gard est resté le seul point de passage sûr sur cette partie du Gardon, et lentement et sûrement, des morceaux ont commencé à tomber, à être pillés ou emportés (notamment par les moines locaux qui utilisaient ses pierres pour la construction).
Dégâts dans les années 1600
Les droits d’entretien du pont ont été donnés par le roi de France aux seigneurs d’Uzès, et plus tard aux évêques d’Uzès. Ils percevaient un péage sur le pont et étaient responsables de son entretien.
Le Pont du Gard a été en bonne santé pendant plus de 16 siècles, mais cette époque a pris fin pendant la guerre des années 1620 entre les royalistes français et les huguenots.
Lorsque Henri, duc de Rohan et chef des Huguenots, choisit d’utiliser ce pont pour transporter une grande partie de son artillerie, il ordonna la destruction partielle de la structure du pont.
Comme il n’y avait pas de place pour transporter l’artillerie sur le pont sur son pont le plus bas, le duc ordonna de couper un tiers de l’épaisseur d’un côté de la deuxième rangée d’arches.
Cette modification a permis le passage de l’artillerie, mais elle a également réduit considérablement la capacité de charge de l’ensemble du pont.
Dans les années qui ont suivi cette modification, le niveau le plus bas du Pont du Gard est devenu praticable pour des charrettes plus grandes, mais la stabilité compromise du pont a commencé à inquiéter les architectes et les géomètres, qui craignaient que le pont ne s’effondre si l’une de ses parties structurelles restantes était endommagée.
Le pont d’Henri Pitot
L’une des solutions possibles pour la préservation du pont-aqueduc du Pont du Gard est apparue dans les premières années du XVIIIe siècle.
Les autorités locales commandèrent la restauration du pont qui devait renforcer les arcs endommagés, consolider les piles très abîmées, remplacer les pierres manquantes et réparer diverses parties de tous les niveaux du pont.
L’ajout le plus notable fut la construction, de 1743 à 1747, du nouveau pont situé juste à côté des arches du niveau le plus bas du pont.
Conçu et réalisé par l’architecte et ingénieur Henri Plot, ce nouveau pont latéral était destiné à être utilisé par les piétons et les charrettes, déplaçant une grande partie du poids des passagers et des marchandises du Pont du Gard vers ce nouveau pont.
Bien que ce pont latéral ait réduit la pression exercée par le Pont du Gard, de nombreux habitants et auteurs du monde entier ont critiqué cette initiative, affirmant que cette nouvelle structure avait détruit l’aspect du pont original et l’environnement pittoresque qui l’entourait.
Le critique le plus virulent et le plus notable du pont d’Henri Pitot est le célèbre romancier français Alexandre Dumas, qui a déclaré qu' »il était réservé au XVIIIe siècle de déshonorer un monument que les barbares du Ve n’avaient pas osé détruire ».
Cependant, même avec le déplacement de la circulation sur le pont latéral, le Pont du Gard a continué à se détériorer.
Ses arches endommagées, la perte de la maçonnerie et la lente érosion ont lentement mais sûrement rendu le pont de plus en plus dangereux, conduisant les géomètres du début des années 1800 à penser que l’effondrement du pont était imminent.
Rénovations de Napoléon III
Une attention considérable a été portée au pont du Gard après que Napoléon III, neveu du premier Napoléon, ait visité ce site en 1850.
Constatant le mauvais état du pont, il se sentit obligé de commander un grand projet de restauration financé par le ministère d’État afin de redonner au pont-aqueduc son ancienne gloire.
Le projet a été dirigé par l’architecte Charles Laisné qui a supervisé le processus de restauration entre 1855 et 1853.
Il s’agissait notamment de remplir les piliers de béton pour les rendre plus durables, d’améliorer le drainage, de remplacer de nombreuses pierres érodées ou manquantes et de séparer le canal d’eau du pont du reste du réseau d’aqueduc (le protégeant ainsi de nouveaux dégâts des eaux).
Le sommet du pont et la conduite d’eau ont été restaurés, permettant aux visiteurs de monter par des escaliers nouvellement installés jusqu’à l’aqueduc et de l’observer en toute sécurité.
Tout cela a rendu le pont du Gard encore plus attrayant pour les touristes, qui ont commencé à visiter cette région de France de plus en plus fréquemment.
Le Pont du Gard a également été déclaré « Monument historique » par le gouvernement français en 1840.
Histoire moderne
Dans l’histoire récente, le Pont du Gard a réussi à survivre à plusieurs inondations (même l’inondation massive de 1958 qui a submergé tout le premier niveau du pont sous l’eau) et a été soumis à plusieurs projets de restauration qui ont consolidé ses piles et ses arches.
Aujourd’hui, la zone du pont est protégée par le gouvernement, et les touristes peuvent s’adonner à de nombreuses activités sur le pont et à proximité.
Cela comprend un musée local axé sur l’histoire du pont, un espace pour enfants, un cinéma, un parcours en plein air, une exposition temporaire, des sentiers historiques à travers la nature et d’autres événements.
En 2004, le Pont du Gard a été le premier objet historique à recevoir le label de « Grand Site de France » par le ministère de l’Écologie et du Développement durable.
Détails architecturaux (Description du pont)
Sa construction originale a été augmentée d’une structure de pont latéral qui élargit considérablement son niveau de base, plaçant un tablier qui pouvait être utilisé à la fois par les piétons et les charrettes.
Aujourd’hui, deux millénaires après sa construction par les bâtisseurs de la Rome antique, le Pont du Gard s’élève toujours à 49 mètres au-dessus du niveau de la rivière et à 247 mètres au-dessus de la vallée du Gardon.
La largeur du pont était à l’origine plus petite, mais le pont latéral du XVIIIe siècle l’a portée à 9 mètres. Au sommet, le pont-aqueduc conserve une largeur de 3 mètres, chacun des niveaux ascendants du pont s’éloignant au-dessus des piles principales.
On estime que l’ensemble de la structure du pont pèse environ 50 400 tonnes de calcaire, de mortier et de colliers.
Le volume du pont pourrait tenir dans 21 000 mètres cubes, et certains des blocs de pierre les plus lourds pèseraient environ 6 tonnes.
Toutes les pierres utilisées pour la construction de ce pont ont été extraites de la carrière voisine, située à 700 mètres en aval.
Toutes les pierres ont été taillées avec précision pour s’ajuster parfaitement les unes aux autres, ce qui a permis aux constructeurs de ne même pas utiliser de mortier.
En raison de l’absence d’utilisation de mortier, les concepteurs de la Rome antique ont rarement utilisé ce type d’approche pour créer de grands aqueducs ou de grandes structures, car elle nécessitait de très grandes quantités de pierres à couper et à placer avec précision.
Les structures d’aqueducs plus tardives utilisaient beaucoup moins de pierres qui étaient maintenues ensemble grâce aux propriétés liantes d’un mortier très efficace.
Cela leur a permis de créer des arcs plus grands, plus hauts et plus minces qui pouvaient être placés sur des piliers moins renforcés.
Le Pont du Gard comporte trois niveaux de pont distincts, chacun avec son nombre d’arches qui sont construites indépendamment les unes des autres pour offrir un meilleur support structurel et une plus grande flexibilité.
Le nombre d’arches, l’épaisseur des piles et la hauteur des arches diffèrent pour chaque niveau, et sont les suivants :
- Niveau de base – 6 arcs qui vont jusqu’à 22 m de hauteur, les piliers ont une épaisseur de 6 m.
- Niveau intermédiaire – 11 arches d’une hauteur maximale de 20 m, les piliers ont une épaisseur de 4 m.
- Niveau supérieur – 35 arches (47 à l’origine) d’une hauteur maximale de 7 m, avec des piliers de 3 m d’épaisseur.
Le sommet du niveau supérieur du pont abrite un conduit d’eau (specus) de 1,2 m de large et de 1,8 m de haut.
Alors que le reste du pont est constitué de pierres brutes qui n’ont pas été décorées, le conduit du specus lui-même a été taillé avec précision et poli à la perfection.
Les murs de la conduite ont été réalisés en maçonnerie, le sol en béton et toute la structure a été recouverte d’un stuc fait de petits tessons de poterie et de tuiles, peint et recouvert d’une texture de maltha.
Ce processus a permis de garantir que le conduit d’eau reste lisse, durable et parfaitement sûr pour une exposition à l’eau à long terme.
L’objectif de l’ensemble du pont étant de transporter passivement l’eau par le biais d’une légère différence de pente, seul le pont de la section spéciale présente la dénivellation nécessaire pour faciliter l’écoulement de l’eau.
Ce résultat est obtenu par une différence de seulement 2,5 cm dans la hauteur du specus entre les deux côtés du pont.
Le reste du pont est presque parfaitement nivelé et structurellement sain, la légère inclinaison étant présente dans la direction amont du Gardon.
À l’origine, on pensait qu’il avait été fait pour mieux protéger le pont-aqueduc contre les inondations, mais des découvertes récentes ont permis de découvrir que cette inclinaison était le résultat de la dilatation thermique d’un ensemble de pierres qui a provoqué une légère oscillation permanente de l’ensemble du pont vers l’amont.
Créé sans l’utilisation de mortier, le Pont du Gard contribuait à acheminer 200 000 mètres cubes d’eau chaque jour.
L’aqueduc de Nîmes et le Pont du Gard
Grande et riche colonie romaine, la ville de Nemausus (Nîmes), qui abritait 50 000 habitants, a été confrontée à un problème d’eau dès sa création.
L’effort d’ingénierie pour l’amener à l’eau a obligé les constructeurs de l’aqueduc à se tourner vers la région montagneuse du nord qui comportait plusieurs sources, car les autres directions autour de la ville ne convenaient pas (soit par manque de sources d’eau, soit à cause de plaines basses qui ne pouvaient pas faciliter l’écoulement naturel de l’eau vers la ville).
La source d’eau choisie pour la ville était les sources de la Fontaine d’Eure près d’Uzès, qui étaient situées à 20 km de la ville par voie aérienne.
La structure de l’aqueduc elle-même devait serpenter sur un trajet beaucoup plus long, contournant de larges contreforts du Massif central et empruntant environ 50 km de passage pour atteindre finalement la ville.
La région en question était rude et remplie d’obstacles naturels tels que des collines, des gorges, une végétation dense et des vallées profondes.
Les architectes romains choisissaient souvent de ne pas percer de grands tunnels à travers les montagnes (dans ce cas, il leur fallait jusqu’à 10 km de tunnel presque rectiligne pour contourner le terrain accidenté).
Ils ont donc choisi un tracé en forme de V pour la structure de leur aqueduc, qui commençait à 76 m au-dessus du niveau de la mer et descendait progressivement de 17 m seulement pendant les 50 km du passage vers la ville.
En fin de compte, une grande partie de l’aqueduc a été placée dans des tunnels.
En fait, l’aqueduc est souterrain sur 35 des 50 km de la structure totale.
La pente de l’aqueduc varie en fonction du terrain, mais elle est en moyenne de 1 sur 3 000, ce qui est beaucoup plus faible que de nombreux autres aqueducs construits par les Romains (les célèbres aqueducs de Rome avaient une pente dix fois supérieure).
Sur le pont du Gard lui-même, la pente est de 1 sur 18 241 (2,5 cm de dénivelé en 456 mètres).
Tourisme
Le pont-aqueduc du Gard est réputé pour sa beauté depuis sa création.
Cet attrait en a fait l’une des premières destinations touristiques de France, y compris une place sur le célèbre tour traditionnel du pays « Compagnons du Tour de France » que de nombreux Français se sont efforcés de réaliser au cours de leur vie.
La popularité du pont est montée en flèche au XVIIIe siècle après la construction d’un pont latéral, permettant aux touristes de traverser le pont en personne.
Le gouvernement français a rapidement réagi à l’augmentation de l’activité touristique en faisant du Pont du Gard et de son environnement pittoresque un site culturel protégé.
Au cours de l’histoire de la France, de nombreux monarques se sont efforcés de s’associer plus étroitement aux symboles survivants de la puissance impériale romaine, en collectionnant des antiquités et en préservant des structures célèbres.
On peut citer les visites de Charles IX de France en 1564, de Louis XIV en 1660, et de Louis XVI qui a commandé plusieurs tableaux du Pont du Gard qui ont été placés dans sa nouvelle salle à manger au palais de Fontainebleau.
Le mécénat de Louis XVI a également été essentiel pour réunir les fonds nécessaires à la restauration du pont dans les années 1850, qui a permis au Pont du Gard de survivre jusqu’à ce jour.
Les touristes et les voyageurs réguliers pouvaient visiter et passer par le pont latéral du Pont du Gard jusque dans les années 1990.
L’augmentation constante de la circulation piétonne et automobile sur le pont routier de 1743 a entraîné de nombreux problèmes pour la préservation du pont.
Cela comprenait également la construction de plus en plus fréquente de structures illégales près du pont (principalement des boutiques pour touristes).
Tout cela a pris fin en 1996 lorsque le Conseil général du Gard et le gouvernement français ont mis en œuvre un plan visant à nettoyer les environs du pont et à lui redonner sa gloire naturelle.
Le réaménagement comprenait la fermeture du pont à la circulation générale et la construction du musée voisin qui a fourni de nombreuses informations supplémentaires et le contexte historique de cette grande structure.
Aujourd’hui, deux millénaires après sa création, le Pont du Gard est l’une des cinq premières destinations touristiques de France, avec plus d’un million de personnes qui le visitent chaque année.
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